Les multiples visages du trauma : de l’extrême à l’insidieux
Quand on parle de « trauma » ou d’ « état de stress post-traumatique » on pense aux conséquences d’incidents violents, brutaux et inattendus, bien délimités dans le temps.
On évoque les séquelles d’agressions, braquages, les effets de viols et abus sexuels, d’accidents de la route, d’avion, etc.
On pense aussi aux chocs face aux décès de proches, aux conséquences d’accidents survenus pendant les accouchements, aux avortements, fausses couches, morts prématurées de tout petits…
Aux faits de guerre, évidemment, aux catastrophes naturelles, aux attentats et même à leurs répercutions médiatiques répétées …
Mais il faut aussi garder à l’esprit que le trauma peut être causé par des événements moins extrêmes, mais néanmoins perturbateurs pour la personne concernée. Il peut s’agir par exemple de harcèlement, de violences conjugales, de maltraitance psychologique, de discriminations, de deuils non résolus, de ruptures amoureuses douloureuses, de maladies graves ou chroniques, de perte d’emploi, de migrations forcées, etc.
Il est important de reconnaître et de prendre en compte la diversité des expériences qui peuvent conduire à un état de stress post-traumatique, afin de pouvoir offrir un soutien approprié et adapté à chacun.